Cadre réglementaire général
Généralités
D’ici 2020, l’ANDRA doit également mettre en service un centre de stockage de déchets faiblement radioactifs à vie longue, notamment les déchets de radium et de graphite. Cette dernière, installation publique à caractère industriel-commercial, a été créée par la réunion de l'Office de protection contre les rayonnements ionisants (OPRI) et de l'Institut de protection et de sûreté nucléaire (IPSN), anciennement affilié au CEA.Régime minier.
Régime minier
Ainsi, les installations dans lesquelles des éléments radioactifs sont utilisés sont classées en trois grandes catégories : les installations nucléaires de base (INB), les installations classées pour la protection de l'environnement (ICPE), dans lesquelles sont exercées des activités d'introduction de substances radioactives, et les installations et activités nucléaires. important pour la défense (IANID). 511-1 et suivants du Code de l'Environnement destinés aux installations classées pour la protection de l'environnement (ICPE).
Substances radioactives et équipements nucléaires
1333-9 du code de la santé publique, pour établir et mettre à jour un inventaire des sources de rayonnements ionisants. 1333-45 du code de la santé publique, prévu par l'autorité qui a délivré l'autorisation ou reçu la déclaration.
Commerce des matières et équipements nucléaires
Le président de l'ASN est chargé de l'autorisation et de la liquidation de la taxe sur les INB. 512-29 du code de l'environnement pour les installations classées pour la protection de l'environnement (ICPE) situées dans le périmètre de l'installation nucléaire de base.
Commerce des matières et équipements nucléaires
Le PUI définit les mesures d'organisation, les modalités d'intervention et les moyens nécessaires que l'exploitant doit mettre en œuvre en cas d'urgence pour protéger le personnel, le public et l'environnement contre les rayonnements ionisants et pour maintenir ou rétablir la sûreté de l'installation. Le PUI prend en compte les mesures à prendre en cas d'accident de l'exploitant, telles que définies dans le rapport de sécurité de l'installation.
Radioprotection
La dose efficace est définie à l'article 1 de l'arrêté du 1er septembre 2003 qui définit les modalités de calcul des doses efficaces et des doses équivalentes résultant de l'exposition humaine aux rayonnements ionisants, comme « la somme des doses efficaces résultant de l'exposition externe et interne aux rayonnements ionisants ». Rayonnements ionisants. Le code de la santé publique institue également un réseau national de mesure de la radioactivité de l'environnement dont la mission est de contribuer à l'estimation des doses dues aux rayonnements ionisants auxquelles la population est exposée et d'informer le public. code de l'environnement, le PCR est choisi par les travailleurs de l'entreprise.
En cas de dépassement de l'une des valeurs limites d'exposition, l'un des organismes chargés du contrôle de l'exposition des travailleurs aux rayonnements ionisants en informe immédiatement le médecin du travail et l'employeur. iv) Zonage des installations. La protection de la population contre les dangers des rayonnements ionisants en cas d'accident ou en cas d'urgence radiologique est assurée par la mise en œuvre de mesures (ou contre-mesures) spécifiques adaptées à la nature et à l'importance de l'exposition. Ces niveaux d'intervention ont été repris par le règlement du 13 octobre 2003 relatif aux niveaux d'intervention en cas d'urgence radiologique adopté conformément à l'article R.
Gestion des déchets radioactifs
Par ailleurs, la législation environnementale a ajouté un chapitre sur les déchets radioactifs (article L. 542-1 et suivants), qui commence par rappeler les grands principes de leur gestion. Les activités liées aux déchets radioactifs sont soumises à l'obtention d'une autorisation administrative et sont exercées notamment dans le cadre des dispositions de la législation en matière d'environnement, de santé publique et du travail. L'autorisation est accompagnée d'exigences techniques concernant la conception, la construction et l'exploitation de l'usine.
L'article 542-2 de la loi sur l'environnement prescrit que le stockage en France des déchets radioactifs en provenance de l'étranger ainsi que des déchets radioactifs issus du traitement des combustibles usés et des déchets radioactifs en provenance de l'étranger est interdit. Les rejets d'une installation classée pour la protection de l'environnement, qui relèvent d'une installation nucléaire de base mais ne sont pas nécessaires à son exploitation, sont soumis à une décision d'autorisation d'exploitation délivrée par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) et publiée par son bulletin officiel. L'ASN peut émettre des prescriptions techniques relatives à la conception, à la construction ou à l'exploitation de l'installation nucléaire de base.
Non-prolifération et protection physique
La Direction de la Sécurité Nucléaire comprend la Mission de Protection des Matières et Installations Nucléaires et la Mission de Protection des Transports Nucléaires. Veuillez noter que le respect de la législation sur la protection et le contrôle des matières nucléaires n'exclut en aucun cas l'application des autres réglementations en vigueur (radioprotection, règles de gestion des ressources radioactives, transport de matières dangereuses, protection du secret, etc.). b) Matériel alloué aux outils nécessaires à la mise en œuvre de la politique de prévention. Cette mission est confiée au Premier ministre, qui la garantit auprès du Président de la République (article R.* 1411-7 du code de la défense).
1411-8 du code de la défense, le contrôle de l'État s'exerce dans les trois domaines suivants, complémentaires et indissociables. L'autorité chargée du contrôle gouvernemental sur l'intégrité de la dissuasion nucléaire est le ministre de la Défense. Concernant l'intégrité des moyens de dissuasion nucléaire couverts par le CEA, la chaîne de mise en œuvre est confiée à l'Administrateur général et la chaîne de sécurité au Haut-Commissaire à l'énergie atomique (article R.* 1411-9 de la loi défense).
Transports
1333-17-II du code de la santé publique, le transport de substances radioactives est soumis à une autorisation ou à une déclaration dans les conditions de l'article R. Cette définition est complétée par les définitions de l'annexe 13-7 du code de la santé publique. 1333-2 du code de la défense précise que les dispositions relatives à la protection et au contrôle des matières nucléaires « s'appliquent sans préjudice des autres réglementations applicables aux matières nucléaires, notamment celles relatives à la protection contre les radiations et au transport des marchandises dangereuses.
1333-2 du code de la défense, pour le transport des substances nucléaires mentionnées ci-dessus, un permis ou une déclaration est requis selon les seuils fixés aux articles R. Le décret TMD pour chaque classe de marchandises dangereuses considérée détermine les règles qui s'appliquent à leur transport les substances radioactives appartenant à la classe 7. Le Code maritime international des marchandises dangereuses (IMDG) de l'Organisation maritime internationale (OMI), qui vise notamment à assurer l'application du chapitre VII de la convention SOLAS.
Responsabilité civile nucléaire
Ce décret ne concerne que les transports nationaux, le transport international de matières radioactives par la poste est expressément interdit par le même texte. complémentaire par le biais de fonds publics dans les cas où les montants prévus au titre de la Convention de Paris s'avèrent insuffisants ; .. Acte n° Loi n° 68-943 du 30 octobre 1968 modifiée relative à la responsabilité civile dans le domaine de l'énergie nucléaire. Le régime instauré par la Convention de Paris et la loi du 30 octobre 1968 organise également la responsabilité de l'expéditeur ou de l'opérateur destinataire pour les dommages causés par un accident survenu lors du transport de substances nucléaires. 2 Principes généraux du régime fondamental de responsabilité civile a) Transfert juridique de la responsabilité vers l'exploitant.
Le régime juridique instauré par la Convention de Paris et repris par la loi du 30 octobre 1968 introduit en droit français le principe de la responsabilité « objective » de l'exploitant nucléaire (c'est-à-dire sans faute), selon laquelle la victime est considérée comme apportant la preuve de la responsabilité de l'exploitant, objectivement ou juridiquement responsable des accidents nucléaires survenus dans son installation ou lors de transports effectués pour son compte. Le délai pendant lequel aucune action ne peut être intentée est fixé par la Convention de Paris à 10 ans à compter du jour de l'accident. En application de la règle de compétence unique en matière de dommages nucléaires prévue par la Convention de Paris, le droit français désigne le Tribunal de Grande Instance de Paris comme seul tribunal compétent.
Cadre institutionnel
Autorités réglementaires et de tutelle
Son secrétariat est assuré par le secrétaire général de la Défense et de la sécurité nationale. Le Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN) est un département du Premier ministre. Le DSND rend compte au ministre de la Défense et au ministre chargé de l'Industrie.
La Direction générale de la prévention des risques (DGPR) comprend la direction des risques technologiques qui abrite la Mission de sûreté nucléaire et de radioprotection (MSNR) (Décret n° 2008-680 et décret du 9 juillet 2008, article 8). Au nom des ministres chargés de la sûreté nucléaire et de la radioprotection, elle supervise les activités de l'ASN. Le DSND est placé auprès du ministre chargé de l'Industrie et du ministre de la Défense.
Commissions ou conseils spécialisés
Cette Commission, placée sous l'autorité des ministres chargés de la sûreté nucléaire, a été instituée par l'article 1er du décret du 2 novembre 2007. La Commission prend connaissance des avis des ministres chargés de la sûreté nucléaire sur les projets de décrets relatifs à l'autorisation des demandes. pour la création, la modification, la fermeture définitive et le démantèlement des installations nucléaires de base. Il peut également être saisi par tout ministre chargé de la sûreté nucléaire et de la radioprotection pour toute question relative aux installations nucléaires de base.
Il est composé de 19 membres titulaires et de 15 membres suppléants, nommés pour cinq ans au nom des ministres chargés de la sûreté nucléaire. Le Haut Conseil de la sûreté et de l'information nucléaires (CSSIN), placé auprès du ministre chargé de l'industrie, a été créé par le décret n° 87-137 du 2 mars 1987. Article 23 de la loi n° 2006-686 du 13 juin 2006. En matière de transparence et de sécurité en matière nucléaire, un Haut Comité pour la transparence et l'information sur la sécurité nucléaire a été créé.
Organismes publics et semi-publics
Semblable à un comité interministériel, le Comité de l'énergie atomique traite des problèmes généraux de la politique nucléaire de la France. Le président est élu, sur proposition du conseil d'administration, par les membres du conseil d'administration mentionnés aux 1° et 3° de l'article R. Il est nommé par décret pris sur le rapport conjoint des ministres chargés de l'agence.
Le directeur général de l'agence est nommé sur proposition du président du conseil d'administration par arrêté pris sur le rapport des ministres de tutelle. Il est placé sous la tutelle conjointe des ministres chargés de la défense, de l'environnement, de l'industrie, de la recherche et de la santé. Il peut formuler toute recommandation au Conseil concernant les activités de la Direction de l'Expertise Nucléaire de Défense.
