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MACROECONOMIE Cours de Jean-Luc Gaffard

Dossier 1 : Enjeux et débats de la macroéconomie contemporaine

Questions

Quels sont les principaux épisodes qui ont marqué l’évolution économique depuis l’entre deux guerres en termes des principales grandeurs économiques et quelles ont été les lignes directrices dans le renouvellement de l’analyse économique à chacun de ces épisodes ?

Textes

1. Le temps des conséquences. Perspectives 2009-2010 pour l’économie mondiale. Lettre de l’OFCE 309

2. Deux ou trois choses que je connais de la crise, Jean-Paul Fitoussi Le Monde 24-09-2009

3. Quand la Chine consommera, Martin Wolf, Le Monde 29-09-2009 4. GDP Fetichism, J. Stiglitz

Questions Texte 1

Quels sont les comportements d’épargne et leurs conséquences prévisibles ?

Quelle est l’ampleur de l’impulsion budgétaire ? A préparer pour la séance 3

Texte 2

Quel lien peut-on établir entre l’endettement des ménages et la hausse du prix des actifs ?

Pourquoi les pays émergents ont-ils accumulé des réserves ? A préparer pour la séance 3

Texte 3

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Dans quelle mesure une relance de la consommation interne serait bénéfique à la Chine ?

Pourquoi l'appréciation du Yuan apparaît-elle comme "inévitable et souhaitable" ? A préparer pour la séance 3

Texte 4

Pourquoi mesurer le revenu médian est aussi important que de mesurer le revenu moyen?

Les prix de marché mesurent-ils la richesse ?

Deux ou trois choses que je sais de la

crise, par Jean-Paul Fitoussi

LE MONDE | 24.09.09 | 14h05 •

L

a croissance du PIB est redevenue positive, les Bourses reprennent leur ascension, les banques renouent avec les profits et l'on

commence à affirmer, de façon de plus en plus pressante, l'exigence du retour au monde d'avant. Il faudrait au plus vite mettre en

œuvre une exit strategy. L'expression ne signifie pas, comme on

pourrait le croire, stratégie de sortie de crise, mais stratégie de sortie de l'Etat des affaires économiques.

L'accumulation de dette publique comme celle de liquidités font renaître la crainte même qui a présidé à l'organisation du monde d'avant, celle du retour de l'inflation. Que ces accumulations soient conséquences de l'errance des marchés ne change rien à l'analyse tant on a tôt fait, dans un monde déserté par la mémoire, de rendre les effets coupables des causes.

Prendre au sérieux cette exigence conduirait en réalité à cultiver les germes de reproduction de la crise. Car, de fait, cette crise ne trouve son origine ni dans la dette publique ni dans l'inflation. C'est une crise financière reflétant un dysfonctionnement majeur des marchés financiers. Pour autant, elle n'est que partiellement imputable à la myopie de ces derniers et au comportement tantôt prédateur tantôt moutonnier de leurs acteurs. J'ai la conviction que des causes plus profondes sont elles-mêmes à l'origine de l'implosion du système financier.

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au monde du travail, dans sa très grande majorité. Les inégalités se sont creusées presque partout, comme il ressort des études des

grandes organisations économiques internationales. La crise n'est elle pas née au cœur du système capitaliste contemporain, les

Etats-Unis, là où les inégalités ont le plus augmenté ? Le corollaire de la montée des inégalités de revenu est une faiblesse structurelle de la demande globale, puisque ceux qui dépensent tout ont moins à dépenser, tandis que ceux dont la dépense n'est qu'une faible fraction de leur revenu voient celui-ci augmenter encore.

Dans ce contexte, la politique monétaire, instrument privilégié de régulation de la demande globale, se doit d'être expansionniste. Elle devient endogène à l'état des inégalités. La baisse des taux d'intérêt facilite l'accès au crédit et la croissance de l'endettement privé. L'autre face du phénomène est qu'une fraction très faible de la population (moins de 1 pour cent, si ce n'est 1 pour mille) voit ses revenus croître dans des proportions considérables. Elle recherche alors des occasions d'investissement et, soit directement, soit par la médiation du système financier qui lui promet monts et merveilles, contribue à la formation de bulles spéculatives - des prix d'actifs (immobiliers, financiers) qui enflent bien au-delà de leur valeur réelle.

La beauté de la chose est qu'alors tout semble pour le mieux dans le meilleur des mondes. Le système apparaît équilibré, puisque à la montée de l'endettement privé correspond une augmentation de la valeur des actifs, ce qui donne l'impression que la richesse nette des ménages ne s'est pas réduite, voire a augmenté. Lorsque le marché corrige brutalement ses excès, le système s'effondre, la plupart des débiteurs devenant insolvables.

La mécanique de crise est implacable. La montée des inégalités ne peut que conduire à un relâchement de la politique monétaire et, dans un marché financier peu régulé, à un envol du prix des actifs.

Mais un second élément a contribué à la fois à déprimer la demande globale et à alimenter les marchés en liquidités : l'accumulation de réserves par les pays émergents. La crise asiatique de 1997 leur a enseigné qu'il valait mieux éviter la tutelle des institutions

internationales. Les pays contraints d'avoir recours au Fonds

monétaire international (FMI) avaient alors payé un lourd tribut en termes de croissance économique, de souffrance sociale et de perte de souveraineté. Echaudés par cet épisode, ils ont choisi de

s'autoassurer contre l'instabilité macroéconomique du monde, en accumulant des réserves en dollars. C'était autant de soustrait à la demande mondiale, et c'était autant de liquidités nouvelles

alimentant la déraison des marchés financiers.

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chute de la demande globale a été interrompue grâce à l'action des Etats. Il reste que le PIB mondial est aujourd'hui 4 à 5 points plus bas que ce qu'il était avant la crise. Il faudra plusieurs années de croissance pour rattraper ce niveau. En attendant, le chômage - vrai marqueur de la crise - continuera d'augmenter.

Aussi, une exit strategy permettrait peut-être le retour au monde "d'avant", mais sans avoir aucunement remédié à ce qui l'a fait s'effondrer. La croissance des inégalités n'est pas le fruit du hasard, mais celui d'une conception particulière de la "vertu économique" qui place au cœur des politiques publiques la concurrence fiscale et sociale. De même, l'accumulation de réserves en guise d'assurance dans les pays émergents est le reflet des carences dans l'organisation de la gouvernance du monde, et notamment l'absence d'une

monnaie de réserve réellement internationale. Nous ne sortirons de la crise qu'à condition de vouloir la comprendre : le G20 le voudra-t-il ?

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L'éclairage

Quand la Chine consommera, par

Martin

Wolf

LE MONDE ECONOMIE | 28.09.09 | 16h25 • Mis à jour le 28.09.09 | 16h25

L

a crise a réussi à la Chine. C'était évident lors du "Davos d'été", le Forum économique mondial qui s'est tenu à Dalian (Chine) début septembre. La confiance des Chinois était palpable. Mais aussi leur anxiété.

Celui qui a le mieux exprimé cette ambivalence est le premier ministre Wen Jiabao. Il a déclaré à son auditoire que "cette crise financière mondiale sans précédent a coûté cher à l'économie chinoise. Pourtant nous avons su relever les défis et surmonter en toute confiance les difficultés". Mais il a également reconnu que "la stabilisation et le redressement de l'économie chinoise ne sont encore ni stables, ni solides, ni équilibrés".

Les données en provenance de Chine laissent à penser qu'en effet un vigoureux redressement est en cours. Au cours de la première moitié de cette année, a souligné le premier ministre, le produit intérieur brut (PIB) a augmenté de 7,1 %. Les prévisions consensuelles publiées en septembre indiquent pour l'économie chinoise une

croissance de 8,3 % en 2009 et de 9,4 % en 2010. Le géant asiatique devrait devenir la deuxième économie du monde en 2010, même aux prix du marché.

Selon l'Economist Intelligence Unit, la demande intérieure pourrait connaître cette année une augmentation de 11,5 % en termes réels. Une telle hausse était nécessaire. La consommation des ménages chinois devrait également croître de 9,3 %.

Pourtant, comme toujours, la véritable locomotive, c'est

l'investissement fixe réel. Or, d'après les prévisions, celui-ci devrait augmenter de 14,8 % cette année, plus vite que le PIB au cours de neuf des dix dernières années.

Or, cette augmentation du taux d'investissement par rapport au PIB, qui était déjà à un niveau élevé, n'est pas une force mais une

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La forte dépendance à l'égard de l'investissement n'est pas le seul écueil en vue. La hausse prononcée du crédit et de la masse

monétaire en est un autre. Beaucoup estiment que cela va

fatalement entraîner une nouvelle vague de dettes pourries et de bulles d'actifs déstabilisantes.

Si la Chine semble s'être, pour l'instant, tirée d'affaire, a-t-elle aussi sauvé le monde ?

Le développement le plus encourageant est la contraction des

excédents de la balance commerciale et de la balance des opérations courantes chinoises. Les exportations comme les importations ont subi une baisse brutale, les premières chutant de manière plus importante que les secondes.

Mais les échanges commerciaux de la Chine ont fait preuve d'une telle volatilité (comme ceux de tous les pays) qu'il est difficile d'être sûr que cela marquera un tournant définitif. Beaucoup dépendra de la nature et du rythme du redressement mondial. Par ailleurs, la Chine continuera à présenter un excédent substantiel de sa balance des opérations courantes et à accroître ses réserves de devises, lesquelles sont déjà largement supérieures à ce dont elle a besoin pour se mettre à l'abri des mauvaises surprises. En juin, ces réserves atteignaient en effet 2 132 milliards de dollars [1 443 milliards

d'euros], soit plus de 40 % du PIB !

Il n'est guère étonnant que cette gigantesque exposition suscite la nervosité à Pékin. Mais personne n'a demandé aux Chinois

d'accumuler de telles réserves, au contraire : les responsables américains n'ont cessé, avec raison, de conseiller aux Chinois de faire exactement l'inverse. Ayant commis ce qui m'apparaît comme une énorme erreur, le gouvernement chinois ne peut aujourd'hui compter que sur lui seul pour en assumer les conséquences.

Une appréciation de la monnaie chinoise est inévitable et

souhaitable au cours des prochaines années. Plus longtemps les autorités chinoises s'y opposeront, plus grandes seront leurs pertes (et plus grandes seront les douleurs de l'ajustement). Ils doivent réduire ces pertes en cessant d'accumuler des réserves.

Comme le soulignent Morris Goldstein et Nicholas Lardy, du

Peterson Institute for International Economics, dans une excellente étude publiée en juillet (The Future of China's Exchange Rate

Policy), les politiques nécessaires pour y parvenir sont aussi celles qui permettront de rééquilibrer l'économie sur le long terme.

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temps, grâce à son excédent des opérations courantes, la Chine investissait 11 % du PIB dans des avoirs étrangers à faible

rendement. Songez à la pauvreté dans laquelle vivent encore des centaines de millions de Chinois, et que ce transfert net de

ressources à l'étranger équivalait à un tiers de la consommation individuelle.

C'est là une situation indéfendable. Il est probable que Wen Jiabao lui-même en conviendrait. A Dalian, il a souligné que les autorités chinoises devraient "s'employer à restructurer l'économie et à accentuer leurs efforts pour améliorer le rôle de la demande

intérieure, notamment la consommation finale des ménages, dans la relance de la croissance". Une appréciation du taux de change réel, qui pourrait idéalement se réaliser par une hausse du taux de change nominal, serait utile. L'une des distorsions, et pas la

moindre, de la situation actuelle est la nécessité de maintenir les taux d'intérêt à un faible niveau afin de refréner l'afflux de capitaux. Ce qui transforme d'énormes montants provenant des revenus des ménages en profits pour les entreprises.

Les partenaires de la Chine ne soulèvent guère la question de la politique des taux de change. Les Chinois sont sans doute

suffisamment puissants pour les en empêcher. Mais le président Hu Jintao ne manque pas de se plaindre du protectionnisme américain. Je suis de son avis. Je le serais encore plus, toutefois, si les

interventions de la Chine sur les devises étrangères, combinées à la suppression de leurs effets monétaires naturels, ne constituaient pas une colossale subvention à ses exportations.

Le grand problème de la Chine, que cela lui plaise ou non - et il est évident même aux yeux du visiteur non initié que cela déplaît à de nombreux Chinois -, c'est que la croissance fulgurante des excédents des échanges commerciaux et des opérations courantes du milieu des années 2000 est un phénomène qui ne se reproduira plus.

Le rééquilibrage à court terme intervenu en 2009 grâce à une

énorme expansion du crédit et à une hausse de l'investissement fixe ne peut être qu'un expédient temporaire. Il doit déboucher sur un rééquilibrage de l'économie chinoise vers la consommation. C'est dans l'intérêt de la Chine. C'est aussi dans l'intérêt d'une économie mondiale mieux équilibrée. Si l'évolution positive constatée cette année permet d'aller dans cette direction, la crise nous aura procuré un immense bénéfice à long terme.

Cette chronique de Martin Wolf, éditorialiste économique, est publiée en partenariat exclusif avec le Financial Times. © FT.

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GDP Fetishism

Josep h E. Stiglitz

N

EW YORK—Striving to revive the world economy while simultaneously

responding to the

global climate crisis has raised a knotty question: are statistics

giving us the right “signals” about what to do? In our performance-oriented world, measurement issues have taken on increased importance: what we measure affects what we do.

If we have poor measures, what we strive

to do (say, increase GDP) may actually contribute to a worsening of living standards. We may

also be confronted with false choices, seeing trade-offs between output and environmental protection that don’t exist. By contrast, a better measure of economic performance might show that steps taken to improve the environment are good for the economy.

Eighteen months ago, French President Nicolas Sarkozy established an international Commission on the Measurement of Economic Performance and Social Progress, owing to his dissatisfaction—and that of many others—with the current state of statistical information about the economy and society. On September 14, the Commission will issue its long-awaited report.

The big question concerns whether GDP provides a good measure of living standards. In many cases, GDP statistics seem to suggest that the economy is doing far better than most citizens’ own perceptions. Moreover, the focus on GDP creates conflicts: political leaders are told to maximize it, but citizens also demand

that attention be paid to enhancing security, reducing air, water, and noise pollution, and so

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The fact that GDP may be a poor measure of well-being, or even of market activity, has, of course, long been recognized. But changes in society and the economy may have heightened the problems, at the same time that advances in economics and statistical techniques

may have provided opportunities to improve our metrics.

For example, while GDP is supposed to measure the value of output of goods and services in one key sector—government—we typically have no way of doing it, so we often measure the output simply by the inputs.

If government spends more—even if inefficiently— output goes up. In the last 60 years,

the share of government output in GDP has increased from 21.4% to 38.6% in the U.S., from 27.6% to 52.7% in France, from 34.2% to 47.6% in the United Kingdom, and from 30.4% to 44.0% in Germany. So what was a relatively minor problem has now become a major one.

Likewise, quality improvements—say, better cars rather than just more cars—account for much of the increase in GDP nowadays. But assessing quality improvements is difficult. Health care exemplifies this problem: much of medicine is publicly provided, and much of the advances are in quality.

The same problems in making comparisons over time apply to comparisons across countries. The United States spends more on health

care than any other country (both per capita and as a percentage of income), but gets poorer outcomes. Part of the difference between GDP per capita in the U.S. and some European countries may thus be a result of the way we measure things.

Another marked change in most societies is an increase in inequality. This means that there is increasing disparity between average (mean) income and the median income (that of the

“typical” person, whose income lies in the middle of the distribution of all incomes). If a few

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declining. So GDP per capita statistics may not reflect what is happening to most citizens.

We use market prices to value goods and services. But now, even those with the most faith in markets question reliance on market prices, as they argue against mark-to-market valuations. The pre-crisis profits of banks— one-third of all corporate profits—appear to have been a mirage.

This realization casts a new light not only on our measures of performance, but also on the inferences we make. Before the crisis, when U.S. growth (using standard GDP measures) seemed so much stronger than that of

Europe, many Europeans argued that Europe should adopt U.S.-style capitalism. Of course, anyone who wanted to could have seen American households’ growing indebtedness, which

would have gone a long way toward correcting the false impression of success given by the GDP statistic.

Recent methodological advances have enabled us to assess better what contributes to

citizens’ sense of well-being, and to gather the data needed to make such assessments on a regular basis. These studies, for instance, verify and quantify what should be obvious: the loss

of a job has a greater impact than can be accounted for just by the loss of income. They

also demonstrate the importance of social connectedness.

Any good measure of how well we are doing must also take account of sustainability. Just as a firm needs to measure the depreciation of its capital, so, too, our national accounts need to reflect the depletion of natural resources and the degradation of our environment.

Statistical frameworks are intended to summarize what is going on in our complex society

in a few easily interpretable numbers. It should

have been obvious that one couldn’t reduce everything to a single number, GDP. The report by

the Commission on the Measurement of Economic Performance and Social Progress will,

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The report should also provide guidance for creating a broader set of indicators that more accurately capture both well-being and sustainability; and it should provide impetus for improving the ability of GDP and related

statistics to assess the performance of the economy and society. Such reforms will help us

direct our efforts (and resources) in ways that lead to improvement in both.

Joseph E. Stiglitz, Professor of Economics at Columbia

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